mercredi 19 novembre 2008

PETIT RESUME DE LA CONFERENCE SUR LES LAITS

Notre atelier conférence a principalement abordé les besoins physiologiques du nourrisson et la meilleure façon d'y répondre. A savoir quel lait choisir ?
Nous avons pu comprendre grâce à notre intervenante qu'il est difficile de généraliser la réponse et que surtout il ne faut pas culpabiliser. Il est ici difficile de résumer les thèmes abordés notamment concernant la physiologie du bébé et les réponses apportées par les différents laits. Vous trouverez ci-dessous ce qui a pu faire conclusion à la thématique abordée lors de notre rencontre.

Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à pour dire que le lait maternel est le meilleur lait pour l'enfant, puisqu'il répond au mieux aux besoins physiologiques du nourrisson.

Le lait de jument est une alternative intéressante lorsque les mamans ne peuvent pas allaiter car sa composition est proche du lait maternel.... Malheureusement un allaitement exclusif au lait de jument est quasi impossible car il est très cher.

Les laits industriels, fabriqués à base de lait de vache, peuvent provoquer des allergies surtout à cause des protéines et du lactose. Il est donc important de bien choisir ce type de lait pour limiter le risque d’intolérances...

On trouve des alternatives végétales mais elles ont des limites (surtout le soja) et ce type de « lait » ne doit pas être utilisé à la légère et pas avant 4 mois. Isabelle Saint Jour Association Nature en Vie

mardi 21 octobre 2008



Thématiques abordées :
* Les besoins physiologiques du nourrisson
* Les bienfaits du lait maternel
* Lait de vache et intolérances
* Alternative: lait de jument
* " Laits" végétaux

Le 15 Novembre 2008 de 9h30 à 12h
Boutique Maman Bio
51 rue Judaïque
33000 Bordeaux
Réserver votre place au 05.56.96.20.24 ou à contact@maman-bio.com
Participation: 5€/personne

LES KITS DE NAISSANCE : PRODUITS TOXIQUES ?

Un article paru dans le journal LIBERATION le 20 Octobre 2008 aborde (de nouveau) la question de substances nocives dans nombre de produits pour bébé. A méditer...

LES KITS DE NAISSANCE NOCIFS ?

par EMMANUÈLE PEYRET, SERVANE PHILIPPE


Santé. Une association critique les produits offerts dans les maternités.

A moins d’avoir accouché à la maison ou dans une grotte, on l’a toutes reçue, la petite mallette publicitaire de «produits pour bébé», fournie dans les maternités : crème lavante, lingettes, lait pour le corps etc. Des produits parfaitement superfétatoires mais qui séduisent le parent débutant, soucieux de faire au mieux… Seulement voilà, un Comité pour le développement durable en santé (C2DS) créé par des scientifiques, des toxicologues, des cancérologues, part en croisade contre lesdites trousses suspectées de contenir un véritable «cocktail toxique», en affirmant que «l’industrie des cosmétiques bébé s’assure la caution des maternités». Industrie qui rétorque que les ingrédients utilisés sont autorisés et strictement contrôlés.

Que faire ? Il est vrai que la liste incriminée a de quoi affoler les parents. En cause, des parabens, des conservateurs soupçonnés depuis 2004 d’interférer avec le système hormonal ; de l’EDTA - acide éthylène diamine tétraacétique -, un stabilisateur de produits, suspecté d’être mauvais pour le système reproducteur. Et aussi du bisphénol A, qui entre dans la composition des polycarbonates utilisés notamment dans les biberons. Considéré comme un perturbateur endocrinien, il est classé «substance toxique» au Canada. Et on en passe…

Dénonçant l’attitude des autorités sanitaires qui attendent trop souvent d’avoir la preuve de la toxicité sur l’humain, le Comité pour le développement durable en santé demande aux maternités de ne plus fournir la trousse et réclame que les produits cosmétiques, issus à 80 % de l’industrie pétrochimique soient soumis à une autorisation de mise sur le marché (AMM), comme pour les médicaments.

De son côté, l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) promet de reprendre les contrôles à la fin de l’année.

"On nettoie les bébés avec des perturbateurs endocriniens"

Olivier Toma directeur de la clinique à Béziers, président fondateur du Comité pour le développement durable en santé (C2DS)

«Avec l’aide d’un toxicologue, nous nous sommes penchés sur les étiquettes des différents produits contenus dans les kits bébé offerts aux mamans dans les maternités : parabens,éthers de glycol, bisphénol A. En clair, on nettoie les fesses de nos enfants avec des perturbateurs endocriniens. En tant que professionnel de santé, quand je distribue les kits à mes patientes, j’ai la sensation de les berner. En tant que directeur de clinique, je veux éviter d’exposer mon personnel à ces substances. Pour ces raisons, je ne veux plus cautionner la distribution des kits bébé.
France, les cosmétiques ne sont pas soumis à une autorisation de mise sur le marché (AMM), contrairement aux médicaments. Nous n’avons donc pas la preuve de la non nocivité de ces produits. Pire : plusieurs études faites sur les rats prouvent la dangerosité de ces substances, interdites dans certains pays. Je regrette aussi que l’on n’étudie pas le danger qu’il y a à être exposé à ces nombreuses substances chimiques dans la durée. Nous demandons donc l’application stricte du principe de précaution pour les bEnébés et les femmes enceintes. Finissons-en avec les débats d’experts stériles, comme pour l’amiante ou le tabac où l’on attendait d’avoir des morts pour agir. Concrètement, les parents doivent savoir qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser une multitude de lingettes et de crèmes pour la toilette des bébés. Pour ceux qui veulent vraiment en acheter, il faut détailler les étiquettes. Ou revenir à des choses simples, comme le gant, le savon et l’eau.»
"On entretient la confusion et la peur dans la tête des gens"
Anne-Marie Dervault évalueur cosmétique à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de Santé (Afssaps)
«Nous ne testons pas les produits en amont avant commercialisation. Mais il existe sur le plan européen une réglementation contraignante avec des listes de substances interdites ou soumises à restriction que les industriels se doivent de respecter. Si l’agence constate des irrégularités, elle peut les faire retirer du marché. Effrayer les parents qui ont utilisé les kits offerts dans les maternités, avant de les contrôler, est ridicule. Les associations comme le C2DS épinglent le danger. Ce qui entretient la confusion et la peur dans la tête des gens.
Si je me fais avocat du diable, je dirais que tout produit est potentiellement dangereux. L’eau ne présente aucun danger en soi. Or, si l’on remplit un poumon d’eau, on meurt. Devons-nous dire alors que l’eau est un risque ? Cela dit, nous avons notamment pour mission d’évaluer le risque. Celui-ci va dépendre des conditions d’exposition des personnes aux produits. Sur la question des parabens : les évaluations ne sont pas terminées, des études complémentaires sont en cours. Ces conservateurs sont utilisés depuis des années dans les cosmétiques. Et les produits sans conservateurs peuvent parfois potentiellement présenter un risque de contamination microbienne. Le C2DS a raison de dire qu’il faut étudier la multi exposition aux diverses substances chimiques. C’est ce qui se met progressivement en place avec le programme européen Reach (enregistrement et évaluation de toutes les substances chimiques). En parallèle, une réflexion est menée au niveau européen pour l’élaboration d’un nouveau règlement sur les cosmétiques.»
LIBERATION LE 20/10/08

lundi 6 octobre 2008

VIVEXPO 2008 A BORDEAUX


Le salon VIVEXPO se tiendra à BORDEAUX du Vendredi 10 OCTOBRE au Dimanche 12 OCTOBRE.

MAMAN BIO sera présent au salon. Vous pouvez nous retrouver au stand S44.

Pour des entrées gratuites ou à tarif réduit n'hésitez pas à passer à la boutique : 51, rue Judaïque 33000 Bordeaux

A très vite....

mardi 22 avril 2008

Sac à dos enfants en coton bio


Du nouveau chez Maman Bio de sympathique sac à dos pour enfant, 100% coton bio. Idéal pour la crèche, la nounou ou l'école maternelle, on y met le goûter et le change. Les enfants comme les parents craquent pour ce "croqueur de croissant, espèce protégée", pour cette drôle de reinette Mr grenouille "touche pas à mes cuisses" ou encore pour cette fillette "save water". Sans oublier les T-Shirts coordonnés, 100% coton biologique, livrés dans leur Bio Bag.

mardi 18 mars 2008

NATHKIPEINT chez MAMAN BIO

Belle exposition des décors féeriques de Nathkipeint chez Maman Bio 51, rue Judaïque à Bordeaux.
De fabuleuses créations, faites avec du papier, du fil de fer, de l'argile... Tout un univers de planètes et de nuages illustrés. Belle idée cadeau pour offrir à la chambre de votre enfant une décoration féerique...

Et si vous voulez en voir plus allez sur son site www.nathkipeint.fr et sur Nathkipeint et ses lutins vous trouverez encore plus de jolies choses.

dimanche 9 mars 2008

Biberons et Bisphénol A

La rumeur court déjà depuis quelques années. Certains biberons seraient toxiques pour nos enfants dont une marque couramment utilisée par les mamans allaitantes puisque la forme de la tétine rappelle celle du sein maternel et facilite ainsi le passage au biberon. La particule toxique dont il est question est le Bisphénol A.

Qu’est-ce que le bisphénol A?
Le bisphénol A est une substance chimique utilisée dans de nombreuses applications :
- La fabrication des plastiques polycarbonates (des plastiques habituellement clairs et très rigides, par exemple les bouteilles d’eau réutilisables et les gobelets pour enfants);
- La fabrication de résines de revêtement pour les boîtes de conserves alimentaires;
- La préparation de certaines matières utilisées en dentisterie, comme des agents de scellement ou des plombages de composite.

Le code de recyclage 7 représente plusieurs « autres » types de plastiques. Les plastiques polycarbonates dotés d’un code de recyclage portent le chiffre 7.

Le 7 février dernier le groupe canadien Défense Environnementale a diffusé son étude Toxic Baby Bottle Report (en anglais), et son guide en français

Ce n’est pas la première fois que les biberons sont mis en cause. Il y a un an, l’organisation américaine Environment California publiait le rapport Biberons toxiques (en anglais) qui parvenait aux mêmes conclusions.

Ce type d’étude effraie assez rapidement une maman, donc je suis allée fureter sur Internet pour rassembler un complément d’informations. En effet, pour ne pas tomber dans la psychose et la paranoïa, il est bon d’avoir plusieurs sources de données. Puisque toxique ou pas, quelles que soient les études scientifiques menées, pour ou contre, on sait que les résultats d’une expérimentation dépendent du nombre de sujets étudiés, des doses administrées, des conditions d’évaluations… enfin bref du protocole de recherche. Généralement la communauté scientifique ne juge acceptable une étude que si elle est statistiquement effectuée sur une taille d’échantillon significative.

Je vous livre ici les informations que j’ai pu glaner au fil de mes recherches. Ainsi, le site de la société canadienne du cancer nous explique ce qu’il pense du BPA

« La Société canadienne du cancer a à cœur de bien renseigner les Canadiens à propos du risque de cancer. Nous suivons les progrès de la recherche afin de savoir si l’exposition au bisphénol A peut influencer le risque de cancer. Ce lien de cause à effet n’a pas été clairement établi jusqu’à maintenant. » Toutefois elle explique :

« En quoi le bisphénol A est préoccupant ?

Certaines études portent à croire que le bisphénol A serait un perturbateur endocrinien, c’est-à-dire qu’il serait capable d’imiter ou de perturber les hormones – dans ce cas-ci, les œstrogènes
Ces études indiquent que le bisphénol A pourrait s’échapper des plastiques polycarbonates, du revêtement de boîtes de conserve ou d’autres sources, et éventuellement exposer les humains à des quantités de bisphénol A supérieures à ce qu’on considère actuellement comme sécuritaire. Des études suggèrent aussi que le bisphénol A peut affecter la santé d’animaux de laboratoire à des concentrations beaucoup plus faibles que le niveau « sécuritaire » actuel. Ces travaux n’ont pas été effectués auprès d’humains et les chercheurs ne savent pas si les résultats des études animales peuvent s’appliquer aux humains.

L’Agence pour la protection de l’environnement des É.-U. a fixé la dose maximum acceptable à 0,05 mg/kg (milligramme par kilogramme) de poids corporel; l’Union européenne a également établi la dose journalière admissible à 0,05mg/kg de poids corporel.

Des études sur des animaux de laboratoire exposés au bisphénol A à un jeune âge ont démontré que de très faibles doses peuvent :
- Affecter la production de sperme;
- Affecter la fertilité;
- Modifier de façon prolongée le développement des glandes mammaires (tissus du sein);
- Apporter des changements durables au niveau de la prostate.

Les doses étudiées sont beaucoup plus faibles que ce qui était considéré à l’origine comme nocif. Ces études ne font toutefois pas l’unanimité dans le milieu scientifique, pas plus que l’interprétation des résultats par rapport à la santé humaine.

Nous ne savons donc pas si l’exposition au bisphénol A accroît votre risque personnel de cancer ou s’il peut avoir d’autres effets sur votre santé. »

Ainsi, l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliment) a fixé une dose journalière acceptable (DJA) totale. Et dit que « selon les estimations, l’exposition alimentaire au BPA des personnes, y compris les nourrissons et les enfants, est bien inférieure à la nouvelle DJA. »

Face à cette réponse plusieurs positions peuvent être adoptées :
- S’il existe une dose journalière acceptable c’est qu’à forte dose cela peut être nocif ?
- Mais on peut également dire que pour nombre de produits une forte dose peut être nocive…

Alors la société canadienne du cancer préconise ceci :

« Ce que vous pouvez faire si la situation vous préoccupe

À l’heure actuelle, la Société canadienne du cancer ne formule aucune recommandation particulière car il n’a pas encore été démontré hors de tout doute que le bisphénol A accroît le risque de développer un cancer.

Si cela vous inquiète, il existe de multiples façons de réduire votre niveau d’exposition à cette substance chimique :
- Choisissez des contenants en verre ou des contenants faits d’autres matières que le plastique polycarbonate pour la nourriture et les boissons.
- Choisissez autant que possible des produits frais ou congelés de préférence aux produits en conserve.
- Évitez d’utiliser des biberons et des gobelets faits de plastique polycarbonate pour vos enfants. Préférez les contenants en verre ou des produits faits de plastique polypropylène (code de recyclage 5).
- Évitez les jouets pour enfants faits de plastique polycarbonate. Vous devrez peut-être communiquer avec le fabricant pour savoir de quoi le jouet est fait.
- Si vous devez recevoir des soins dentaires, demandez à votre dentiste s’il peut utiliser des résines de scellement ou des plombages qui ne contiennent pas de plastique polycarbonate. »

Je vous livre ici une vision générale des différentes opinions sur le BPA, il est possible de diminuer l'exposition des enfants et des adultes au bisphénol A en adoptant les comportements préconisés ci-dessus.

jeudi 31 janvier 2008

POLLUTION A DOMICILE

Enfin un livre qui va toucher le grand public, Stéphane HOREL et son ouvrage "la grande invasion", nous parle de la pollution intérieure de nos maisons. Personnellement, c'est en 2006 qu'en surfant sur le net, ma benjamine alors encore chaudement protégée dans mon ventre,(enfin c'est ce que je croyais!), que je suis tombée sur les articles de Greenpeace cosmétox et vigitox qui abordaient déjà les problèmes de pollution dans les cosmétiques et autres objets et produits de la vie courante. En regardant stéphane HOREL interviewée sur la Chaîne Public Sénat ou on lui demandait ce qu'elle avait fait lorsqu'elle avait su tout ça. Elle a répondu que son premier réflexe avait été de jeter tous ses produits ménager et cosmétiques classiques, pour finalement opter pour du vinaigre d'alcool pour le ménage et des cosmétiques bio. J'ai souris... nous avons eu le même réflexe! Une bonne adresse un ménage écologique, le site de Raffa

Au delà de l'anecdote, ce qui est effrayant, c'est lorsque l'on aborde la question des générations actuelles et futurs. A la remarque du journaliste (peu concerné par la chose): "vous dites que c'est dangereux pour la santé alors que l'espérance de vie ne cesse d'augmenter !" Stéphane HOREL répond que cette espérance de vie concerne les générations nées avant la deuxième guerre mondiale, et que l'on ne mesure pas encore l'impact de toutes ces substances auxquelles le corps Humain est confronté depuis une trentaine d'année. Au cours de l'évolution l'Homme à pu s'adapter à certains changements mais sur des milliers d'années alors que là on ne sait pas. Sauf peut-être par l'augmentation constante de cancer !!